Metha'synergie

Les phases du projet

A chaque étape de votre projet, les partenaires de Métha'Synergie sont à vos côtés.

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Idée

6 mois à 1 an

  • Information, rencontre avec des exploitants d’unité, visites de sites de méthanisation
  • Réflexion sur un projet individuel ou collectif

 

Liens :

Visualisez les opportunités du territoire

Retours d’expérience d’unité

Prochaines visites de site

2

Pré-diagnostic

6 mois à 1 an

  • Pré-diagnostic technico-économique réalisé par Métha’Synergie pour valider la pertinence du projet par une analyse d’opportunité
  • Prise de contact avec un bureau d’études spécialisé
  • Demande d’aide financière pour l’étude de faisabilité

Liens :

Visualisez les opportunités du territoire

Documents préalables à remplir pour toute sollicitation de pré-diagnostic :

La charte d’accompagnement

Le questionnaire de pré-diagnostic d’opportunité

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Étude de faisabilité

+/- 1 an

  • Etude de faisabilité technico-économique
  • Etude de raccordabilité du site (en gaz et/ou en électricité) pour valoriser le biogaz
  • Montage financier du projet : consultation des entreprises (assistance à maîtrise d’ouvrage), demande d’aides financières, subventions européennes et prise de contact avec la banque

Liens :

CDC Etude de faisabilité d’une unité de méthanisation

CDC étude de contexte et mise en œuvre d’une démarche de concertation

 

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La conception

+/- 2 ans

  • Autorisations administratives (réglementation ICPE, agrément sanitaire, permis de construire, plan d’épandage, autorisation d’exploiter, certificat ouvrant droit à l’obligation d’achat…)
  • Contractualisation des intrants et débouchés pour le digestat
  • Contrat d’achat de biométhane, électricité, chaleur
  • Contrats de raccordement du site

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La construction & l’exploitation

Construction : +/- 1,5 an Exploitation : 15 ans

  • Dispositions pour limiter l’impact des travaux sur l’environnement
  • Dialogue territorial et communication
  • Construction, raccordements et mise en service du site

les facteurs clés de réussite

Vous êtes un industriel

1 | Une ressource organique mobilisable, quantifiée et sécurisée

L’origine, l’importance, la nature et la composition des intrants vont influer sur :

Un approvisionnement maîtrisé et une bonne connaissance de ses intrants conditionnent la performance de l’unité.

 

Dans le cas d’une unité traitant des effluents industriels, les intrants proviennent généralement du site de production. Il faudra cependant porter attention à la périodicité de la ressource, comme par exemple pour les caves viti-vinicoles. Cela pourra impliquer de mettre en place un double traitement variable dans l’année, d’engager une recherche d’intrants extérieurs complémentaires ou une nécessité de stockage et de technique de conservation des intrants (ensilage, etc) pour lisser la production d’énergie.

 

Retrouvez le potentiel de ressources organiques mobilisables sur votre territoire sur notre cartographie

2 | Un débouché pour le biogaz

La valorisation énergétique du biogaz  produit est la clé de voûte pour un bon équilibre économique et un projet environnemental cohérent.

En effet, le choix du débouché pour le biogaz va déterminer le tarif d’achat, notamment la possibilité de bénéficier de la prime P2 en cas d’injection pour les intrants issus d’IAA et la grande majorité des recettes de l’unité.

La technologie de traitement biogaz et le module de valorisation utilisés vont également varier suivant ce choix. Ceci va directement impacter l’investissement et charges de l’unité.
Enfin, chaque type de valorisation n’ayant pas le même rendement énergétique, cela va conditionner la performance globale de l’installation et donc impacter son bilan environnemental.

 

L’industrie étant forte consommatrice d’énergie, elle est souvent déjà raccordée au réseau de gaz, permettant une valorisation en injection. Du fait de cette consommation, une valorisation en électricité via cogénération pourra être facilité. Elle présente l’intérêt de pouvoir auto-consommer tout ou partie de la production pour ses process.

Le biogaz peut également être valorisé en carburant, participant à réduire les émissions de CO2.

 

Retrouvez le potentiel de débouché pour le biogaz sur votre territoire sur notre cartographie

3 | Un débouché pour le digestat

La question de la valorisation du digestat doit faire systématiquement partie de tout projet de méthanisation.

Les digestats de méthanisation peuvent présenter un double intérêt agronomique. Cependant, cet intérêt agronomique peut s’accompagner d’impacts environnementaux qu’il faut chercher à minimiser.

La valorisation du digestat est de plus un enjeu clé pour la viabilité économique du projet ainsi que pour son acceptabilité et son intégration locale.

 

Sa valorisation sera soumise à un plan d’épandage, selon la règlementation s’appliquant à l’unité de production.

 

Dans le cadre des unités industrielles, le digestat subit souvent un traitement aérobie de la partie liquide avant un rejet dans le milieu naturel. Il peut, selon les cas, être renvoyé en tête de la STEP (sur site ou celle de la collectivité).

 

Retrouvez le potentiel de débouché pour le digestat sur votre territoire sur notre cartographie

4 | Un site d’implantation adéquat

La situation géographique d’une installation est particulièrement importante. Les unités doivent être positionnées idéalement au plus près des débouchés énergétiques et au cœur du périmètre d’approvisionnement, notamment pour limiter les transports de matières. L’implantation doit pouvoir répondre aux contraintes techniques, réglementaires, environnementales ou foncières, tout en étant acceptée par les habitants.
En effet, le choix de l’implantation va influer sur l’acceptation sociale du projet, selon les contextes, il peut donc s’avérer intéressant d’envisager différents sites mais aussi de s’appuyer sur une bonne communication et des moyens de concertation.

 

Les unités industrielles sont dans la majorité des cas des petites unités avec peu d’emprise au sol. Le choix d’un foncier dans la continuité de l’activité et dans des zones d’activités, éloignées des habitations et des sites avec contraintes paysagères et ou environnementales, peut faciliter son implantation.

 

Retrouvez sur une carte des implantations possibles d’unités sur notre cartographie

5 | Un mode de gouvernance performant

La gouvernance d’un projet recouvre l’ensemble des instances à mettre en place pour assurer un bon pilotage d’un projet.

 

Elle permet d’identifier les rôles et les responsabilités de chaque partie prenante. C’est aussi l’administration et le suivi de l’avancement du projet ainsi que la coordination et le contrôle des travaux, dont il est important que les partenaires puissent avoir une vision claire. En effet, les financeurs vont y porter une attention particulière, tant en phase projet qu’en phase d’exploitation.

 

Il est important de trouver le statut juridique qui apparaît comme le plus en adéquation avec le mode de gouvernance décidé et le contexte local, avec l’aide d’un cabinet comptable.

 

Métha’Synergie est là pour vous accompagner sur les différentes statuts possibles.

6 | Acceptabilité sociale et communication

La méthanisation, encore méconnue, suscite des interrogations, voire des craintes pouvant conduire parfois à une mobilisation locale forte. Or l’acceptation au niveau local du projet renforcera sa viabilité et sa pérennité. Les inquiétudes portent majoritairement sur le bien-fondé du projet et de sa mise en œuvre (lieu d’implantation, nature et volume des matières méthanisées, etc) mais aussi sur le porteur de projet.

Il est donc recommandé de se faire connaître et d’échanger dans la durée pour créer un climat de confiance, via des actions de communication et des moyens de concertation.
La phase de communication commence dès la définition d’éléments concrets, par exemple au moment de l’étude de faisabilité. La transparence dans la communication est prépondérante pour lever les inquiétudes du voisinage, des associations et des élus notamment concernant la gestion des déchets et les possibles nuisances olfactives.

Au-delà de la communication, l’implication des acteurs du territoire pour fédérer autour du projet est à la fois un atout pour l’acceptabilité du projet et une richesse pour le territoire.

 

Métha’Synergie est là pour vous accompagner dans cette démarche d’information et de dialogue.

 

7 | Maîtrise technique

Le développement, la mise en œuvre et l’exploitation d’un projet de méthanisation, qu’il soit individuel ou collectif, requiert des compétences dans de nombreux domaines : agronomie, mécanique, gestion, communication, finance. De plus, le niveau d’investissement que représente une unité de méthanisation impose de pouvoir compter sur un équipement de qualité et une main d’œuvre qualifiée tant au moment du montage de projet, de la phase de construction, d’exploitation ou bien de maintenance.

 

Le choix de chaque brique technologique et du/des fournisseurs doit être réfléchi en prenant en compte les spécificités de son projet notamment des matières à traiter (taux de MS, quantité, régularité, etc.) qui influencent à la fois sur les pré-traitements nécessaires, la performance de la digestion et la qualité et utilisation du biogaz impliquant une épuration plus ou moins poussée.
Il est donc recommandé de s’entourer d’entreprises spécialisées pour l’accompagnement à différents niveaux du projet. Le recours à un maître d’œuvre ou un assistant à maîtrise d’œuvre, encadré par contrat, peut être envisagé voire recommandé dans le cas d’un projet collectif.

 

Il existe de nombreuses technologies déjà éprouvées pour le traitement par méthanisation des déchets industriels UASB-EGSB- lit fluidisé qui sont à choisir en fonction notamment des caractéristiques des intrants.

 

Il est important de s’appuyer sur les retours d’expériences des différents réseaux de la filière méthanisation et de ne pas hésiter à visiter des unités en fonctionnement.

 

Métha’Synergie peut vous accompagner dans cette démarche ainsi que pour la réalisation d’un cahier des charges détaillé pour la consultation des équipementiers/assembleurs/constructeurs ou d’organiser des visites de site.

8 | Equilibre financier

Les précédents facteurs de réussite déterminent l’équilibre financier. Un gisement sécurisé, une valorisation optimale du biogaz et du digestat, un foncier sécurisé ainsi qu’une gouvernance performante trouvera facilement son équilibre financier. A ces facteurs clés de réussite s’ajoutent notamment la prise en compte du total des investissements (CAPEX) et les coûts de fonctionnement (OPEX).

L’investissement d’un projet de méthanisation étant conséquent, il est important de réfléchir en amont au plan de financement du projet. Il est estimé en moyenne entre 1000 et 5000 euros /tonnes DCO entrante.

 

La méthanisation représente un atout de valorisation des déchets mais se trouve être hors du cœur de métier. Cet investissement peut donc ne pas être prioritaire. Cependant il s’inscrit dans une véritable logique d’économie circulaire.

Les dispositifs financiers

Dans le cadre du Contrat Plan Etat Région (CPER), la Région et l’ADEME peuvent accompagner financièrement les porteurs de projet en phase de développement et d’investissement des typologies agricole – industrielle – territoriale – de boues de STEP.

Pour l’ADEME, le projet devra être éligible à son système d’aides. Retrouvez ici les règles générales d’attribution et de versement des aides financières.

 

Pour la Région, seuls les projets respectant les critères d’éligibilité mentionnés dans le Cadre d’intervention régional pour la production de Biogaz seront éligibles à son dispositif de soutien. Pour les autres typologies de projet, se rapprocher du contact de la Région.

 

Les aides ne constituent pas un droit de délivrance et n’ont pas de caractère systématique.

En phase de développement

Certaines études nécessaires au bon développement des projets peuvent être en partie financées. C’est le cas par exemple de l’étude de faisabilité, qui devra être précédée du diagnostic d’opportunité, réalisé gratuitement par un référent Métha‘Synergie.
L’étude de faisabilité devra également respecter à minima le cahier des charges développé par le groupe Métha’Synergie.

ADEME :

Etude de faisabilité et études territoriales
Sont concernées les étude de faisabilité respectant le cahier des charges Métha’Synergie, étude GRDF type 1, études territoriales, d’une durée de 3 à 6 mois.

 

L’aide pourra atteindre 70% maximum du montant de l’étude (HT) (montant maximal étudié au cas par cas) : https://agirpourlatransition.ademe.fr/entreprises/aides-financieres/2023/etudes-prealables-a-construction-dune-installation-methanisation
Versement : 100% à la fin de la prestation.

 

Attention :
– le dossier de demande de subvention auprès de l’ADEME devra être accompagné du cahier des charges de l’étude à réaliser, ainsi que du devis détaillé de la prestation.
– les projets ayant sollicité l’arrêté tarifaire depuis le 23/11/2020 seront soumis à une décote tarifaire en cas de perception d’une aide ADEME, il est impératif que cette dernière soit inclus dans le business plan fourni.

 

Ne sont pas éligibles : les études réalisées en interne par le porteur de projet, les études déjà engagées ou commencées, les études réalisées par un prestataire qui ne satisfait pas à des critères d’indépendance et d’autonomie.

 

Accompagnement de projet

Sont concernés les études suivantes, d’une durée de 24 mois minimum : 

— les Etudes AMO techniques/énergétique/dimensionnement selon le cahier des charges AMO ADEME
— les Actions de concertation/information/communication
— les Appui au montage et recherche de financement: co-financeurs privés locaux, SEM, collectivités, fonds de capitaux / Financement citoyen / prêts sans garantie BPI, Eiffel gaz vert, etc.
— les Appui au montage juridique des projets collectifs (SAS, SEM…)
— les Etudes agronomiques sur l’évolution du système d’exploitation agricole:  cultures / élevages / CIVE / résidus de cultures …
— les Etudes de sol approfondies
— les Etudes de raccordement type 2

Attention : un seul dépôt de demande d’aide pour un « pack d’études » justifié en conclusion de l’étude de faisabilité préalable

 

L’aide pourra atteindre 70% du coût dans la limite de 100 000€.

 

Le porteur de projet pourra bénéficier d’une avance de 20% lors de la notifications et d’un premier versement de 50% de l’aide sur devis validés. Le solde sera versé en fin sur justificatif des dépenses.

REGION :

Pour les porteurs privés, l’aide pourra aller jusqu’à 50% du montant de l’étude (avec un maximum de 15 000 € par projet).

 

En phase d’investissement

ADEME :

  • L’aide est conditionnée à une analyse conventionnelle de la rentabilité prévisionnelle des projets et de leur qualité technique et environnementale.
  • Elle est calculée sur la base d’un forfait en fonction de la productibilité annuelle du projet (€/MWh).
  • L’aide pourra intégrer des aides remboursables pour tout ou partie si cette solution s’avère pertinente.
  • Le montant de l’aide devra respecter le cumul d’aides publiques maximum autorisé.

Pour les STEP, l’aide s’élève à 10 % des équipements d’épuration et d’injection.

Région :

  • L’aide conditionnée à une analyse de la rentabilité prévisionnelle des projets et de leur qualité technique et environnementale.
  • Elle peut représenter jusqu’à 20% du montant des travaux, dans la limite de 45% de subvention totale et à concurrence de 750k€.

Les projets portés par les collectivités et faisant l’objet d’une programmation dans les Contrats Régionaux d’Equilibre Territorial (CRET) seront priorisés.

 

 

 

 

 

 

La demande de subvention

Pour l’ADEME :

Dépôt du dossier en ligne

Conditions d’éligibilité :

Les dépenses réalisées avant la date de demande d’aide ne sont pas éligibles.

– Depuis 2021, l’ADEME n’accompagne que les projets faisant appel à des partenaires labellisés Qualimétha pour les études AMO et les aides à l’investissement.

– L’opération ne doit pas avoir été engagée ou commencée.

Pour la Région :

Dossier disponible en ligne

Dépôt en ligne

  •  A déposer 3 mois avant le début de l’étude ou des travaux pour une présentation en commissions permanentes ayant lieu 4 fois par an.